Licence 3 Endocrinologie Chapitre 11 : Différents modes d’action des hormones
L’hormone androgène mâle par excellence est la testostérone, molécule à 19 carbones (C19), synthétisée dans les cellules interstitielles de Leydig. Le GC va se libérer des protéines chaperons et venir se fixer sur le récepteur. L’insuline et la GH interagissent avec des protéines réceptrices plus simples, composées d’une hélice α pour la GH et d’une double hélice ß pour l’insuline. La liaison récepteur/protéine G entraîne le remplacement du GDP par du GTP car il y a un changement d’affinité.
- L’hormone stéroïde, après être rentrée dans la cellule, se fixe à un récepteur cytoplasmique ou nucléaire.
- L’IP3 agira lui en induisant une mobilisation du Ca2+
à partir des réserves du réticulum endoplasmique. - Certains haltérophiles, athlètes ou cyclistes ont aussi bien compris l’intérêt de l’hormone de croissance.
- Au contact de leurs cellules cibles, les stéroïdes franchissent la membrane plasmique et interagissent avec des récepteurs intracellulaires afin de provoquer une réaction.
- Spécificité des effets
Il ne paraît pas y avoir de mécanisme de transport transmembranaire
spécifique aux hormones stéroïdes ou thyroïdiennes.
Par exemple, la progestérone (PROG) peut être considérée comme un neurostéroïde lorsqu’elle est synthétisée dans le cerveau ou les nerfs périphériques, alors que c’est une hormone sexuelle lorsqu’elle est produite par les ovaires ou le placenta. Ce sont des petites protéines qui, après traduction de leurs gènes en ARNm, sont synthétisées par les ribosomes du réticulum endoplasmique granulaire et empaquetées par l’appareil de Golgi dans des vésicules sécrétoires. Ces vésicules permettent aux hormones de franchir la bicouche lipidique de la membrane plasmique puisque les peptides hydrosolubles ne franchissent pas la bicouche de lipides hydrophobes.
Différents types de stéroïde hormonal
Dans des cultures d’explants de ganglions spinaux de rats embryonnaires, contenant des neurones sensoriels et des cellules de Schwann, une faible concentration de PROG permet d’augmenter de façon importante le nombre des neurites myélinisés. Dans ces conditions expérimentales, la PROG agit sur le processus de myélinisation, car elle augmente le nombre de segments myélinisés sans affecter le nombre de cellules de Schwann et la longueur des neurites [92]. On a montré par la suite que la PROG accélère l’initiation de la myélinisation dans des co-cultures de neurones et de cellules de Schwann, avec augmentation de l’ARNm du cytochrome P450scc et de la 3β-HSD au moment de la formation des gaines de myéline [93]. La PROG synthétisée dans les nerfs périphériques est impliquée dans la formation de nouvelles gaines de myéline dans le nerf sciatique de la souris en régénération (Fig. 5) [92].
- Lorsque votre médecin vous en prescrit, pas d’inquiétude, les dosages de testostérone sont maitrisés en fonction de votre pathologie et des déficits qui en découlent.
- Selon leur indication, les glucocorticoïdes peuvent être utilisés par voie parentérale, orale, inhalée, cutanée (dermocorticoïdes) ou sous forme de collyre.
- S’administrer des stéroïdes anabolisants volontairement a principalement pour but d’augmenter la masse musculaire et ainsi la force et la puissance musculaire et donc la performance sportive.
- D’ailleurs elle agit sur la croissance de tous les organes, sauf le cerveau.
Le terme « neurostéroïdes » a été proposé, pour désigner les stéroïdes qui peuvent être synthétisés dans le système nerveux à partir du cholestérol [1]. Il a fallu plusieurs années pour démontrer que les enzymes impliquées dans la synthèse des neurostéroïdes sont présentes et actives dans le cerveau et les nerfs périphériques [4]. Le terme « neurostéroïdes » ne réfère pas à une catégorie chimique particulière de stéroïdes, mais seulement à leur lieu de synthèse, le système nerveux.
Hormone stéroïde : définition
Les effets psychopharmacologiques ont été étudiés surtout chez l’animal, en particulier sur la mémoire, l’anxiété et le sommeil, et des activités neurotrophiques mises en évidence dans des processus de régénération nerveuse. Ces résultats permettent d’envisager l’utilisation de neurostéroïdes pour la meilleure compréhension et le traitement de certaines lésions et déficits du système nerveux. Les neurostéroïdes agissent également sur les astrocytes en culture et affectent leur plasticité [90, 91]. Les cellules gliales myélinisantes, oligodendrocytes et cellules de Schwann, sont une autre cible des neurostéroïdes.
Les glandes endocrines sécrètent dans le sang trois grandes catégories d’hormones.
Chez les insectes, les principales hormones stéroïdes sont les ecdystéroïdes, dont la 20-hydroxyecdysone. La SHBG est produite majoritairement par les cellules hépatiques (mais, également par le cerveau, l’utérus, le vagin et le placenta). Par contre, la progestérone, le cortisol, et d’autres corticostéroïdes sont liés à la CBG (Corticosteroid-Binding Globulin ou transcortine). La modulation de la neurotransmission par les neurostéroïdes peut expliquer certains de leurs effets psychopharmacologiques.
De nombreux facteurs favorisent ou inhibent ces transformations, ce qui permet d’en réguler l’action. En fait, très souvent l’effet de l’hormone dépend plus de son récepteur que d’elle même. Donc un même message hormonal peut avoir des effets différents selon les types de récepteurs qu’il atteint.
Au plan physio-pharmacologique, les effets expérimentaux de ces stéroïdes ouvrent la voie à de nouvelles recherches thérapeutiques. Des observations toutes récentes suggèrent la possibilité de concevoir des dérivés administrés par voie générale et actifs, spécifiquement dans le système nerveux. Les effets mnésiques des neurostéroïdes ont été étudiés dans différentes épreuves comportementales, notamment des tests d’évitement actif ou passif et des tests qui mettent en jeu la mémoire spatiale (différents types de labyrinthes). L’action promnésiante du PREG-S a été montrée chez la souris en administrant une dose très faible de ce neurostéroïde directement dans l’hippocampe, une région du cerveau jouant un rôle clé dans certains processus mnésiques [68, 69].
HORMONES ET GLANDES
Les dérivés synthétiques apparus consécutivement sur le marché se distinguent par leur puissance anti-inflammatoire, leur durée d’action plus ou moins longue et leur plus ou moins grand reliquat d’action minéralocorticoïde. Le cortisol intervient dans de nombreux métabolismes ce qui explique la diversité des actions des glucocorticoïdes tantôt recherchées, tantôt indésirables. Quand l’hormone se fixe sur le domaine E, les protéine de choc thermique se dissocient et l’hormone
peut interagir avec le récepteur. La fixation au niveau de l’ADN se fait via des éléments de HRE au niveau de
l’ADN qui sont des séquences palindromique.
A/ la prégnènolone stimule la polymérisation de la tubuline en présence de MAP2, ce qu’indique l’augmentation de l’absorbance dans cette étude in vitro avec des protéines pures. La progestérone et l’oestradiol sont inefficaces par elles-mêmes, mais la progestérone acheter stéroïdes anabolisants légaux en ligne (au contraire de l’oestradiol) est antagoniste de la prégnènolone. B/ la révélation immunohistochimique de MAP2 par un anticorps monoclonal indique, dans la figure de droite, l’effet de la prégnènolone (flèches) avec expansion dans les neurites [67].
La transformation de l’androsténedione en oestrogènes dépend de l’aromatase. Tous les androgènes sont retrouvés chez la femelle en petites quantités (les androgènes chez la femme). L’expression de cet enzyme, codé par le gène HSD3B2, est régulée par la LH, au niveau gonadique, et l’ACTH, au niveau surrénalien.
Autres cibles
Les principales glandes de notre corps sont l’Hypophyse et l’Hypothalamus (situées dans le cerveau), les gonades (testicules ou ovaires), les surrénales (situées sur les reins), la thyroïde et les parathyroïdes, et le pancréas. Elles vont agir via des récepteurs sur lesquels elles se fixent, qui peuvent être sur les membranes des cellules, donc à l’extérieur des cellules. Soit à l’intérieur des cellules, et là elles doivent donc traverser les membranes.